Page 4 - Le Gratuit - N l3308 - Côté Brousse 2022 GROS PLAN Une équipe solide dévoile son programme Seize pompiers formés cette fois-ci, vingt-quatre l’an dernier. La Sécurité civile se constitue « une équipe solide HW TXDOLÀpH ª TXL PDvWULVH OHV feux tactiques. « Nous sommes au premier palier, c’est-à-dire qu’on forme des équipiers. Il faut maintenant des personnes TXDOLÀpHV SRXU OHV HQFDGUHU ª explique Olivier Cyprien. D’ici quelques semaines, une nouvelle formation sera organisée à Poindimié et au Mont-Dore pour « le deuxième niveau », c’està-dire « pour des cadres feux tactiques. Réglementairement, les équipiers ne peuvent mettre le feu que sur ordre d’un cadre. Ce sont des pompiers qui ont l’habitude de gérer une opération et du personnel ». L’instructeur l’assure, « c’est une spécialité naissante chez les sapeurspompiers, mais dès que l’on aura une équipe en capacité de mettre en œuvre ces techniques, nous multiplierons les brûlages GLULJpV GDQV GHV ]RQHV LGHQWLÀpHV avec les communes et l’Oeil. ». Car en réalité, les professionnels peuvent « légalement » utiliser les feux tactiques depuis peu de temps. « Il a fallu faire évoluer la législation car la loi en Métropole n’est pas applicable ici. Le gouvernement a pris un arrêté pour nous permettre de les utiliser », relève-t-il. Cette semaine de formation a aussi permis aux pompiers de mieux connaître la brigade forestière de la province Sud qui patrouille dans les massifs forestiers et effectue de la prévention. « Nous avons intégré la brigade forestière à notre formation car cela leur permet de se confronter à de petits incendies avant de, peut-être, y être confrontés véritablement sur le terrain », développe Olivier Cyprien. Équipés d’une motopompe avec une cuve de 400 litres, de seaux-pompiers, ces agents provinciaux ont ainsi pu glaner de précieux conseils « sur l’utilisation du matériel ou encore sur la lecture d’un feu pour ne pas se mettre en danger. Ils seront amenés à attaquer un feu naissant en attendant l’arrivée des pompiers. » Avant de passer à l’action, les pompiers prennent en compte les conditions météo, la direction du vent et l’état de la végétation. L’équipe de drone suit l’évolution des feux déclenchés par les pompiers. Les images servent ensuite dans le cadre de la formation. Le « pompier brûleur » est toujours accompagné par un ou deux autres professionnels équipés de râteaux et de seaux-pompes.
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