Le Gratuit 3300

Page 32 - Le Gratuit - N l3300 - Du 28 au 31 juillet 2022 Adopter un Nouvel Animal de Compagnie Animaux Infos pratiques Retrouvez sur le site de la DAVAR des conseils et la réglementation concernant les animaux. https://bit.ly/3RSpizq Les Nouveaux Animaux de Compagnie (Nac) appartiennent à des espèces autres que celles soumises à la législation sur les carnivores domestiques. En Nouvelle-Calédonie, il s’agit des rongeurs, des poissons et des oiseaux. Des animaux communs En Nouvelle-Calédonie, les Nouveaux Animaux de Compagnie ne sont pas aussi insolites qu’en Métropole où de nombreux foyers choisissent d’accueillir chez eux reptiles, amphibiens, mollusques, insectes ou même araignées. Depuis peu un engouement est aussi né pour les porcs, les primates ou d’autres carnivores tels que les mouffettes ou les fennecs ! Un phénomène essentiellement urbain. Sur le Caillou, on ne trouvera que des animaux communs, les autres espèces étant interdites pour des questions sanitaires, de dangerosité et de diminution des populations dans leur milieu naturel. Ainsi, les lapins, cochons d’inde et autres hamsters sont particulièrement répandus. « Il y a aussi des poissons et des oiseaux, mais ils nécessitent moins de soins vétérinaires, précise le docteur Corinne Bodin, vétérinaire à Nouméa. Souvent des conseils par téléphone ou l’administration de ZMXEQMRIW IX ERXMFMSXMUYIW WYJʗWIRX ». S’ils n’ont TEW FIWSMR HI ZEGGMR WT¬GMʗUYI IR XSYX GEW TEW IR Nouvelle-Calédonie, les lapins et les rongeurs n’en sont pas moins fragiles, d’autant que, selon le docteur Bodin, « L’anesthésie s’avère plus délicate chez un NAC que chez un chat » . Le point sur les maladies Les lapins et les rongeurs ont des dents qui poussent en permanence. « Celles-ci doivent s’user en mangeant sinon elles provoquent des problèmes dentaires appelés malocclusion empêchant l’animal de manger ». Les atteintes les plus graves concernent souvent les dents non visibles, situées au fond de la bouche. Des pointes dentaires blessant la langue ou la joue peuvent se former. Parfois même, les incisives poussent jusqu’à traverser la gencive opposée et former un abcès. La prévention de ces affections douloureuses passe par une alimentation permanente et de qualité répondant aux besoins du rongeur et du lapin, ainsi qu’un contrôle vétérinaire si l’animal ne mange pas bien. « Un rongeur doit manger tout le temps, c’est une question de survie, insiste Corinne Bodin. Un arrêt alimentaire de quelques jours entrainera sa mort. » Hormis les problèmes dentaires, les pathologies diffèrent selon les espèces. Les lapins sont sujets aux abcès « TEVJSMW HMJʗGMPI £ endiguer » et les hamsters aux tumeurs « souvent liées à des facteurs génétiques et environnementaux ». Le cochon d’Inde peut souffrir quant à lui d’un manque de vitamine C s’il n’est pas supplémenté et de « maux de pattes », autrement dit des abcès qui se forment au niveau des « coussinets » à cause d’une litière trop dure et humide. Dans le cas des tumeurs comme des abcès, la visite chez le vétérinaire est nécessaire. Celui-ci vous conseillera sur les meilleurs soins pour votre Nac : antibiothérapie, voire chirurgie si celle-ci est faisable. Bien choisir son premier Nac Il ne faut pas choisir un Nac par facilité par rapport à un chat ou à un chien. Même si leur durée de vie est plus limitée, environ 3 ans pour un hamster, 5 ans pour un cochon d’inde, 7 ans maximum pour un lapin, ils peuvent nécessiter des soins non négligeables. Quant à la consultation vétérinaire, elle coûte le même prix que pour un animal domestique carnivore (entre 4500 et 5000 F). Le choix de l’animal dépend entièrement des goûts du futur acquéreur. « La complicité peut s’avérer toutefois plus grande avec un lapin qu’avec un hamster ou un cochon d’inde, note Corinne Bodin. On peut parfois élever un lapin comme un chat ». Il est absolument indispensable d’acheter son NAC dans une animalerie ayant pignon sur rue. Elle pourra donner tous les conseils d’entretien, et garantira également la santé et la provenance de l’animal. Les prix varient selon les NAC : si un lapin semi-nain ou un cochon d’inde coûte environ 2400 F, il faut compter 2500 F pour un hamster, de 1600 F (perruche ondulée) à 15 000 F (perruche à collier des Indes) pour un oiseau. Attention aussi aux dépenses à prévoir pour les accessoires (cage, litière, abreuvoir, jouets…) ainsi que pour la nourriture. Adeline Louault.

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