Le Gratuit 3285

Le Gratuit - Nl 3285 - Du 6 au 8 juin 2022 - Page 29 de nombreux produits au format solide, en poudre ou à reconstituer. Le but : limiter l’usage de l’eau, une ressource précieuse dont l’industrie des cosmétiques est malheureusement très gourmande, mais aussi réduire le volume et le poids des emballages, voire s’en passer totalement, afin de limiter les rejets de gaz à effet de serre. Déodorant et shampoing solides, pain de savon de Marseille, dentifrice en pastilles, poudre nettoyante ou encore beurre hydratant, le choix dans les enseignes spécialisées comme en grande surface est aujourd’hui pléthorique. Les écolabels, gages de fiabilité Si beaucoup de marques cherchent aujourd’hui à mettre en avant le côté naturel ou écologique de leurs produits, il est parfois difficile de savoir ce qu’il en est réellement. La solution : se fier aux certifications délivrées par des organismes officiels ou indépendants. Parmi les plus répandus, on retrouve le label français Cosmébio, le label international Cosmos, l’Écolabel européen, le label Slow Cosmétique, le label Natrue et Nature & Progrès. Si chacun possède sa propre charte de critères, ils garantissent une forte proportion d’ingrédients d’origine naturelle et bio, des procédés de fabrication moins polluants, des emballages recyclables et interdisent l’usage des parfums, colorants, conservateurs de synthèse et tests sur les animaux. Les ingrédients à éviter Un produit ne disposant pas d’un label écologique n’est pas forcément à proscrire, et de nombreux cosmétiques responsables ne possèdent aucune certification. Vous n’avez donc pas à tourner le dos à votre soin fétiche ou à une nouveauté qui vous fait de l’œil même s’ils n’ont pas été écolabellisés. Toutefois, il va vous falloir faire très attention à leur composition et apprendre à décrypter les étiquettes, ce qui est loin d’être chose aisée pour qui n’est pas un professionnel de la chimie ou des cosmétiques. De manière générale, on évite tout ce qui contient des parabènes, silicones, parfums synthétiques, triclosan, sulfates, hydrocarbures ou colorants et on privilégie les formules épurées, avec un minimum d’ingrédients. Pour le cas particulier des crèmes solaires, on opte pour celles sans filtres minéraux qui polluent les océans et détruisent les coraux. Le fait maison avec modération Toujours en quête de davantage de naturalité et de simplicité, vous avez décidé de préparer vous-même vos soins beauté. Si cette méthode vous assure d’éviter les additifs chimiques nocifs, tels que conservateurs, parfums de synthèse et colorants, elle n’est toutefois pas forcément bénéfique pour la planète. En effet, les masques maison à base de denrées importées possèdent une empreinte carbone relativement élevée. Le bon geste ? Miser sur des ingrédients cultivés localement et peu gourmands en eau, ou bien « recyclés » à partir de vos restes alimentaires, comme le marc de café, excellent exfoliant connu pour aider à atténuer la peau d’orange. On dit adieu au jetable Dernier réflexe à adopter, et non des moindres : on délaisse autant que possible les produits à usage unique et notamment ceux en plastique. On troque ses disques démaquillants en coton par des lingettes lavables en tissu, on échange sa brosse à dents manuelle classique contre un modèle en bambou ou à tête interchangeable, on opte pour des contenants rechargeables et on essaie les cotons-tiges lavables en silicone. Une manière simple et efficace de tendre vers le zéro déchet dans la salle de bains !

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