Organisation bien rodée À l ’école des Allamandas, rien n’a été laissé au hasard HQ FHWWH PDWLQ«Hb GHPL groupes constitués au préal able, horaires et trajet des élèves en fonction de leur classe affichée, consignes d’entrée et règles sanitaires rappelées. Une organisation sans faille qui doit beaucoup au travail de l’équipe enseig nante désormais rompue à ce genre d’exercice. Les parents sont unanimes, à l’instar de Josiane Kaparin, animatrice jeunesse pour la mairie de Koné et maman d’une élève de CP, ils espèrent une année scolaire placée sous le sig ne de la sérénité mais aussi et surtout de la régularité. Ce sont les parents d’élèves scolarisés en petite section qui ont le plus d’inquiétude HQ OD PDWLªUHb QRQ VHXOHPHQW leur enfant va devoir s’adapt er à l’école mais aussi à un protocole sanitaire amené à évoluer au cours de l’an née. Si Jérémy Moto espère TXH mb tout se passera bien malgré la Covidb} -HVVLFD 6L nem souhaite, quant à elle, TXH VRQ ILOV GH bDQV mbVRLW bien pris en charge, bien en FDGU« HW ELHQ HQ V«FXULW«b} À ces préoccupations, s’ajoute une difficulté majeure pour GHV SDUHQWVb OH FKRL[ GȇXQ mode de garde. Un incon tournable dès lors que les «OªYHV YRQW ¢ Oȇ«FROH HQ GHPL jauge, une semaine sur deux. Quel modede garde ? Pour certains parents d’élève, OD VROXWLRQ HVW WRXWH WURXY«Hb ils ont une nounou, une per sonne de leur famille pour leur donner la main ou bien ils ont déjà un mode de garde. C’est le cas de Magali Perrin, maman de Baptiste Parisi, élève de CP à l’école Téari de Koné. Elle l’avoue sans G«WRXUb mbSRXU XQH UHQWU«H HQ &3 OH GHPL JURXSH «WDLW PRLQV VWUHVVDQW HW SHXW ¬WUH PRLQV frustrant pour les enfants. Ils n’étaient que 10 à 12 élèves par classe, c’était presque un VRXODJHPHQWb} 3RXU OD MHXQH femme qui a inscrit son enfant à l’AON (Association Omnis ports de Népoui), la situation est bien différente de l’an passé puisque cette associa tion vient de mettre en place un centre de loisirs du 14 au b I«YULHU SRXU SHUPHWWUH de gérer au mieux cette UHQWU«H HQ GHPL JURXSHV Une initiative bienvenue, mais qui ne peut combler tous les besoins de certains parents. Ainsi, Danielle Noël, mère de deux enfants scolarisés aux Allamandas, se retrouve dans une situation délicate. (Q UDLVRQ GX FRQȴQHPHQW OȇDQ Q«H GHUQLªUH HOOH QȇD mb plus les moyens de payer une nou nou car il n’y a plus de salaire. Comme je fais du transport, je garde deux places pour PHV HQIDQWV b } &DU FȇHVW ELHQ l’impact financier ainsi que l’impact psychologique des mesures sanitaires mises en place lors de cette rentrée qui suscitent l’agacement d’un certain nombre de parents. Des parents mobilisés Avec plus de 800 signataires pour la pétition circulant actu ellement et une manifestation ayant eu lieu jeudi dernier, dif ȴFLOH GȇLJQRUHU OH P«FRQWHQWH ment. Des parents s’inquiètent d’une éventuelle prolongation dans le temps de ces mesures. Beaucoup d’enfants n’ont pas repris le chemin de l’école depuis septembre derni er. Or, dans certaines com munes, il n’y a pas de mode de garde mis en place. Outre les difficultés financières et pratiques, la grogne de ces parents prend appui sur les HHWV Q«IDVWHV REVHUY«V VXU les enfants, qu’ils soient d’or dres psychologique ou bien physique. Gageons tout de P¬PH TXH FHV PHVXUHV VDQ itaires, si mal comprises et PDO DFFHSW«HV ȃ SHXW ¬WUH FDU elles n’ont cours que dans le nord — sont amenées, pour l’heure, à durer jusqu’au 27 février. La province a fait le choix de maintenir le protocole sanitaire de l’an passé et FH MXVTXȆDX bI«YULHU OȆ«FROH PDWHUQHOOH FRPPH HQ «O«PHQWDLUH OHV «FROLHUV RQW IDLW OHXU UHQWU«H SDU GHPL MDXJH HW HQ DOWHUQDQFH XQH VHPDLQH VXU GHX[ Un choix qui provoque des réactions pour le moins mitigées chez les parents GȆ«OªYHV RENTRÉE : Demi-jauges dans le Nord ZOOM 'DQLHOOH 1RO HW %DUWK«O«P\ .DPRGML DYHF $QJHOR HW 5DSKDO VRQW QV prêts pour la rentrée mais la jeune femme espère un retour rapide à la normale. Cécile Thomas Photo C.T. Page 8 - Le Gratuit Nord - Nl706 - Du 18 au 24 février 2022
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