Les pluies de la Niña vous empêchent d’arpenter les VHQWLHUV HQ IRU¬Wb" 4Xȇ¢ FHOD ne tienne. Avec l’exposition )RU¬W DX GHO¢ GX YLVLEOH OH FHQWUH FXOWXUHO 7MLEDRX YRXV transportera, au sec, au cœur de la végétation calédonienne pour une (re) découverte passionnante des essences et des rites qui leur sont liés. OD EDVH GH FHWWH H[SRVLWLRQ PXOWLGLVFLSOLQDLUHb OȇDFTXLVLtion d’une œuvre interactive de Nicolas Molé, Loup y esWXb" , que le directeur artistique du centre, Guillaume Soulard, voulait mettre en valeur. “ Il s’agissait de traiter des lutins et des mondes imaginaires mais on a voulu al ler auGHO¢ PRQWUHU OD IRU¬W FRPme un espace d’acquisition des matières premières et de QRPEUHX[ ULWXHOV TXRWLGLHQV”, H[SOLTXH $QQH /DXUH $XEDLO commissaire de l’exposition. Des histoires gardées secrètes des années La visite démarre par une apSURFKH UDWLRQQHOOH FDUWHV ¢ l’appui, des espaces forestiers du pays. Puis nous plonge de SOXV HQ SOXV GDQV OȇDEVWUDLW un univers peuplé de coutumes très codifiées. “ On a voulu montrer ce lien étroit entre le Kanak et la nature. &ȇHVW XQH GLPHQVLRQ V\PEROique qui est fondamentale dans la culture de cette civilisation”, explique l’ethnologue Caroline Graille, qui a FRQWULEX« ¢ FHWWH H[SRVLWLRQ .DRULV EDQLDQ SLQ FRORQQDLUH KRXSȐ 7RXV RQW XQH VLJQLȴFDtion particulière. Et parfois des XWLOLVDWLRQV ELHQ VS«FLȴTXHV “ Le travail de sélection des HVVHQFHV D «W« DVVH] GLɝFLOH UDFRQWH $QQH /DXUH $XEDLO Notre critère a été d’évaluer comment les illustrer avec OHV ĕXYUHV HW OHV REMHWV GH nos collections. ” Et il y avait GX SRWHQWLHOb Ȋ Beaucoup d’arWLVWHV VH VRQW IURWW«V ¢ OȇH[HUcice. Dans la collection d’art contemporain, nous avons trouvé des représentations Gȇ¬WUHV VDFU«V LQYLVLEOHV RPniprésents dans le monde kanak et communément appelés lutins.” Mais aussi des sculptures “ qui laissent apparaître le personnage ou l’enWLW« SU«VHQW GDQV OH ERLV 3RXU EHDXFRXS GH VFXOSWHXUV OHXU WUDYDLO QH VHUW TXȇ¢ U«Y«OHU FH TXL HVW G«M¢ GDQV OD PDWLªUH.” La présentation des coutumes a été travaillée avec la paUROH GȇDQFLHQV FRQWULEXWHXUV réguliers du département Recherche et patrimoine du centre. “ 'ªV TXH OȇRQ DERUde les aspects magiques, pas mal d’informations sont gardées jalousement ”, expliTXH $QQH /DXUH $XEDLO Ȋ Les personnes qui acceptent de transmettre leurs histoires claniques aux collecteurs de WUDGLWLRQ RUDOH GHPDQGHQW ¢ ce que leurs récits demeurent secrets, DERQGH &DURO LQH Graille. Il y a un protocole strict. Parfois l’histoire ne pourra être dévoilée qu’après plusieurs décennies, et dans un cercle très restreint. ” Parmi les histoires les plus fascinantes, vous pourrez découvrir celle de cette piURJXH DEDQGRQQ«H DX PLOLHX d’une forêt malgré les heures de transport qu’il a fallu pour VRXOHYHU VRQ SRLGV ¢ FDXVH GȇXQ FRQȵLW HQWUH WULEXV Ȋ On DXUDLW SX DOOHU ELHQ SOXV ORLQ mais on a voulu que cela reste familial ”, explique enFRUH $QQH /DXUH $XEDLO 8Q aspect volontairement mis de F¶W«b FHOXL GX OH[LTXH DXWRXU du végétal, “ LQFUR\DEOHPHQW riche”. 5HVWH ¢ VH ODLVVHU SRUWHU SRXU découvrir une représentation moins rationnelle, plus mystérieuse du monde… Le centre culturel Tjibaou propose jusqu’au b I«YULHU XQH H[SRVLWLRQ IDVFLQDQWH VXU OHV IRU¬WV FDO«GRQLHQQHVb )RU¬W DX GHO¢ GX YLVLEOH 3ORQJ«H DX FĔXU GHV ULWHV NDQDN «TOUS LES VÉGÉTAUX sont signifiants pour les Kanak» ZOOM L’exposition nous transporte dans une vision plus mystérieuse du monde. Julie Cateau © Julie Cateau /HV ΌªFKHV ID°WLªUHV RQW «W« FKRLVLHV VHORQ OȆDVSHFW GH OHXU ERLV 6RQW DXVVL H[SRV«HV GHV DSSOLTXHV PRQXPHQWDOHV TXL HQFDGUHQW OHV SRUWHV GHV FDVHV © Julie Cateau Page 4 - Le Gratuit Nord - Nl705 - Du 11 au 17 février 2022
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