Jean Chatelier habite le quartier depuis plus de trente ans. Et pour lui, la mangrove est précieuse. mb I l n’ y a plus beaucoup d’endroi ts où se balader à Rivière-Saléeb } FRQVWDWH cet amateur de randonnée. 6XUWRXW mb c’est un biotope exceptionnel pour la faune et OD ȵRUH OȇXQ GHV «FRV\VWªPHV les plus productifs en oxygène et en absorption de carbone, un énorme poumon vert. Il joue également un rôle de station d’épuration naturelle, les arbres se gorgent des matières organiques et des bactéries présentes dans les rejets d’eaux usées b} 7RXWHV ces raisons l ’ont poussé à présenter un projet de protection et de valorisation au budget participatif de la province Sud. Mobiliser les habitants Un pro j e t qu ’ i l n ’ a pas cons t r u i t seu l . Ca r s ’ i l VȇLQW«UHVVH ¢b OD ULFKHVVH GH FH ERXW GH IRU¬W mbFRLQF«b} dans la ville et aux enjeux GȇDVVDLQLVVHPHQW mb MH QH VXLV SDV VS«FLDOLVWHb} ODQFH t-il. Le retraité est donc allé chercher Nicolas Rafecas, un ingénieur en environnement qui avait participé à une étude menée par la province Sud, en 2008, et Monique Lorfanfant, la présidente de SOS Mangrove, créée en 2006, pour réhabiliter… la mangrove de Rivière-Salée. Devenue une véritable décharge, «bHOOH «WDLW HQ PDXYDLVH VDQW«b} des habitants avaient alerté, des opérations de nettoyage, d’aménagement de chemins et d’entretien, du côté du cimetière, avaient suivi. Avec GHV MHXQHV HQ LQVHUWLRQ mb on maintient la surveillanceb} explique Monique Lorfanfant. mb 2Q QȇD MDPDLV DEDQGRQQ«b } PD L V m b pa r manque de fonds et de soutienb } GHV institutions, parce qu’ i l a fallu s’occuper d’autres sites, FRPPH 7LQD OHV DFWLRQV VH VRQW HVVRXɞ«HV mb Le projet de Jean va les réactiver, il remet le site dans la lumièreb} VH U«MRXLW HOOH mb On a fait une reconnaissance avec la province Sud, on espère que ça va continuer, d’autant qu’on a beaucoup de demandes de jeunes pour donner un coup GH PDLQ b } De nouvelles études vont être ȴQDQF«HV SDU OD FROOHFWLYLW« P r é a l a b l e n é c e s s a i r e . mb Depuis 2008, la station d’épuration a été rénovée, des améliorations ont été apportées à l’assainissement, les activités industrielles ont pu changer… On doit savoir quel les sont aujourd’hui les sources de pol lution, comment elles agissent sur la mangrove, s’il faut l’aider à se régénérer ou si réduire l e s dé g r ada t i on s peu t VXIILUHb} H[SOLTXH 1LFRODV Rafecas. En parallèle, «bRQ YD travailler avec la maison de quartier et les associations pour mobiliser le maximum d’habitants du quartierb } prome t J ean Cha t e l i e r . mb /ȇREMHFWLIb}b PHVXUHU OHV attentes et dessiner des act ions pédagogiques et fédératrices autour de la préservation d’un joyau. Comment protéger et valoriser les précieux bKHFWDUHV GH PDQJURYH GX TXDUWLHUb" 3RXU U«SRQGUH ¢ FHWWH TXHVWLRQ GHV «WXGHV GHPDQG«HV SDU XQ KDELWDQW HW GHV E«Q«YROHV YRQW ¬WUH ILQDQF«HV SDU OD SURYLQFH 6XG GDQV OH FDGUH GX EXGJHW SDUWLFLSDWLI ILS VEULENT VALORISER LA MANGROVE, exceptionnel absorbeur de polluants ZOOM Nicolas Rafecas (à g.), ingénieur en environnement, fait partie de ceux qui ont aidé Jean Chatelier (à d.) à construire le projet de réhabilitation et de valorisation de la mangrove présenté à la province Sud. Cécile Rubichon PhotoCécile Rubichon 'HV «WXGHV YRQW ¬WUH QDQF«HV SDU OD SURYLQFH 6XG SRXU DQDO\VHU OȆ«WDW GH VDQW« GH OD PDQJURYH SUHPLªUH «WDSH GX SURMHW Photo Julie Maresq Page 2 - Le Gratuit Nord - Nl701 - Du 14 au 20 janvier 2022
RkJQdWJsaXNoZXIy MjE1NDI=