Le Gratuit Nord 688

L es responsables de bars et de restaurants sem- EOHQW XQDQLPHVb LOV SHX - vent tenir encore quelques VHPDLQHV PDLV mb si ça dure encore un mois, beaucoup YRQW ¬WUH ¢ VHFb », estime Thierry Frottier, qui tient la %DUFD mb Ces deux dernières années, la trésorerie a fondu comme neige au soleil. On a subi beaucoup d’évènements et les incertitudes ont modi- ȴ« OHV KDELWXGHV GH FRQVRP - mation des gens b} FRQVWDWH Sébastien Destandau, l’un des cinq gérants du Fronton basque. Comme au dernier confinement, ils proposent leurs pizzas à emporter ou en livraison, une activité qui UHSU«VHQWH b GX FKLIIUH d’affaires habituel. « b&ȇHVW loin de compenser toutes les charges mais c’est tou- MRXUV PLHX[ TXH ULHQb ©D nous permet de rester dans le coup, de ne pas broyer du noir à la maison. Et ça fait toujours plaisir de voir que la clientèle répond présent. b} Pass « salutaire » À La Case, Damien Aubry a renoncé à laisser sa cuisine RXYHUWHb WURS GH GHQU«HV gaspillées, trop de frais en- JHQGU«V mb trop de pertes d’argent b} (W SXLV mb je n’ai pas forcément les fonds pour payer des salaires pleins. Ce FRQȴQHPHQW QRXV IDLW WUªV PDO b » Jean-Jacques Jousseau, qui a plusieurs établisse- ments à la Baie-des-Citrons, ne pourramême pas avancer le chômage partiel de ses 27 employés pour septembre. mb Si le gouvernement rem- boursait celui de mars, ça ferait vase communicant, mais je n’ai toujours rien SHU©Xb », explique-t-il. « b -ȇDL l’impression que les annonc- es ne servent qu’à gagner du temps. On ne demande SDV OȇDXP¶QHb RQ YRXGUDLW s’en sortir par nous-mêmes mais on ne nous en donne pas les moyens b } SRXU - suit-il, citant ses demandes de prêt garanti par l’État UHIXV«HV mb alors que je n’ai pas d’emprunt, que je ne suis pas à découvert ni en redressement judiciaire b} Comme ses homologues, il voit le pass sanitaire comme mb salutaire b} mb S’il est prêt dans quinze jours, en es- paçant les tables et en appli- quant les gestes barrières, on SRXUUD SHXW ¬WUH URXYULUb », es- SªUH 1LFRODV 5X΍DW UHVSRQV - able du Bout du monde. mb Avec l ’expérience de la Métropole, il devrait pou- voir être mis en place assez YLWHb », imagine Thierry Frotti- er, mais il craint que les bars et les restaurants passent après les autres commerces. « À l’ouverture, ce ne sera pas l’euphorie » (W SHUVRQQH QH VH OHXUUHb « b O¢ FȇHVW DXWUH FKRVH b } lance Gilles Mallet, le patron GH /D %RGHJD mb Ce ne sera pas l’euphorie à la réouver- ture. On se prépare à des semaines compliquées. b} ΖO va falloir vivre avec le Covid et les restrictions qu’implique la limitation de sa propaga- tion. Avec les salariés, il fau- dra gérer l’éventuelle peur d’être contaminé, les arrêts maladie et l’obligation vac- cinale. Quant aux clients, ils seront inévitablement moins QRPEUHX[ mb Si on est vacciné ¢ b RQ SHXW FRQVLG«UHU qu’on en perdra la moitié et pour l’instant, on ne sait pas si des aides seront mises en place pour compenser. b}b0DLV mb au moins, on pourra travail- OHUb », souligne Damien Aub- ry, prêt à relancer la vente à emporter, même à perte, « bSDUFH TXH FȇHVW ORQJ b} GH rester à la maison quand on a choisi d’exercer « bXQ P«WLHU GH FRQWDFWb ». Alors que les crises sanitaires et sociales traversées ces deux dernières années ont grignoté les trésoreries, les gérants de bars et de restaurants comptent sur le pass sanitaire pour reprendre une activité dans les meilleurs délais. DANS LES BARS ET RESTAURANTS, « il ne faut pas que ça dure encore un mois » ZOOM Nicolas Petit Indian Gourmet fait partie des restaurants qui proposent des plats à emporter « bSRXU QRV FOLHQWV SRXU OH PRUDO HW FRXYULU XQH SDUWLH GHV FKDUJHV b} PDLV mb ©D QH IDLW SDV YLYUHb } Cécile Rubichon Page 8 - Le Gratuit Nord - N l 688 - Du 08 au 14 octobre 2021

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