Le Gratuit Nord 650

La dernière version de l’étude scientifique « Global carbon budget », publiée au mois de dé- cembre, place la Nou- velle-Calédonie parmi les plus mauvais élèves en termes d’émissions de dioxyde de carbone. Et la situation évolue défavorablement. D ans ce classement, les plus haut placés n’ont pas de quoi être fiers. /HV TXHOTXH FHQW VFLHQWLȴTXHV contribuant au Global carbon budget ont publié le 17 décem- bre la mise à jour annuelle de cette gigantesque étude sur les émissions de dioxyde de car- bone (CO 2 ) au niveau mondial. À la première place, on trouve le Qatar, petit émirat du Moy- en-Orient, bien connu pour ses productions de gaz na- turel et de pétrole, avec plus de 38 tonnes de CO 2 émis par habitant en 2019. La Nou- velle-Calédonie, quant à elle, se retrouve à la troisième place avec 29 tonnes par habitant. 'HV FKL΍UHV ELHQ DX GHVVXV GH ceux de la France (4,83) et de la moyenne mondiale (4,75). Dans le top 5 figurent égale- ment le petit Etat du Curaçao, la république de Trinité-et-To- bago, ainsi que le Koweït. Ces pays et le Caillou ont deux choses en commun, qui con- tribuent à les placer tout en haut de la liste : une impor- tante activité industrielle (liée au nickel pour la Calédonie et au pétrole pour les autres) et un nombre d’habitants relative- ment faible, d’où les chiffres plus élevés par tête. Avec cette méthode de calcul, les plus gros émetteurs de CO 2 à l’échelle mondiale se retrouvent plus loin dans le classement. Les États-Unis pointent par exem- ple à la 14 e place (16,10) et la Chine à la 44 e place (7,28). Tendance inquiétante Au niveau mondial, les émis- sions de CO 2 continuent de pro- gresser légèrement. En France, au cours des dix dernières années, elles ont diminué de près de 15 %. En Calédonie, la tendance est particulièrement inquiétante : les émissions ont été multipliées par 2,8 entre 2009 et 2019, avec un boom au cours des dernières années. Dans l’optique de participer à la lutte à l’échelle mondiale contre OH U«FKDX΍HPHQW FOLPDWLTXH OH Caillou s’est engagé en 2016 dans un schéma pour la tran- VLWLRQ «QHUJ«WLTXH G«ȴQLVVDQW une stratégie pour le pays à l’horizon 2030. Un des objectifs de ce schéma est la réduction GHV «PLVVLRQV GH JD] ¢ H΍HW GH serre. Pour cela, sont attendues d’ici dix années des réductions de 35 % d’émissions de CO 2 dans les secteurs résidentiel et tertiaire, de 10 % dans le sec- teur de la mine et la métallurgie et de 15 % dans le secteur du transport. La ville de Nouméa vient de faire paraître le clas- sement des prénoms les plus populaires en 2020. Plusieurs d’entre eux se distinguaient déjà l’année précédente. Q uelque 669 fi l les et 734 garçons. En 2020, la ville de Nouméa a recensé 1 403 naissances sur son territoire. Un chiffre qui semble se stabiliser. En 2019, 1 400 petits étaient venus au monde dans la capitale contre 1 572 en 2018. Chez les garçons, c ’est le prénom Théo qui a eu la faveur des parents. Il a été donné huit fois et est suivi de Liam et de Lucas. Dans le classement des ȴOOHV (PPD DUULYH HQ W¬WH 'RQ - né à six bébés durant l’année, il précède Mila et Mya. Des préférences qui ne sont pas forcément nouvelles. La plupart de ces prénoms fai- saient déjà partie des plus populaires en 2018 et en 2019. Si Théo crée la surprise, car il QH ȴJXUDLW SDV GDQV OHV GHX[ classements précédents, Liam apparaissait à la neuvième place du hit-parade des garçons en 2019, et à la cinquième en 2018. Lucas, installé sur la troisième marche du podium en 2020, occupait déjà cette SODFH HQ *DEULHO TXL ȴ gure sur la septième marche l’année dernière, occupait la deuxième place du classement en 2019.De la même manière, Emma, qui était arrivée en première position en 2018, re- trouve cette place en 2020. Mya occupe la troisième position en 2020 contre la deuxième en 2018. Quant aux prénoms com- me Zoé et Ashley, ils continuent d’avoir le vent en poupe. Des prénoms uniques, orthographe spécifique Cette année encore, on re- marque que les parents ap- précient les prénoms courts. Ils n’hésitent pas à faire preuve d’originalité pour ce qui est de l’orthographe. Ainsi, si des cou- ples ont choisi le prénom Mya en 2020, d’autres lui avaient préféré Mia avec un “i” cette fois en 2018. De l’originalité SRXU GL΍«UHQFLHU HW SHUVRQQDO - iser les prénoms ? Sans doute. Car si ces prénoms populaires parviennent à se détacher de l’ensemble, ils ne se distinguent que d’une courte tête. À titre d’exemple, Théo arrive en tête alors qu’il a été donné huit fois. Emma l’est aussi en ayant été choisi six fois. Preuve que la plupart des prénoms restent uniques grâce notamment à XQH RUWKRJUDSKH VS«FLȴTXH Des naissances stables après une baisse À Nouméa, le nombre de naissances tend à se stabilis- er après plusieurs années de baisse. Une évolution qui al- lait de pair avec l’installation du 0«GLS¶OH (Q H΍HW OHV E«E«V qui naissent dans cet établisse- ment sont enregistrés dans la commune de Dumbéa. La baisse du nombre de naissan- ces pouvait aussi être liée à la diminution de la population. Pour rappel, selon le recense- ment effectué par l’Isee fin 2019, le nombre d’habitants a diminué à Nouméa. Avec ses 94 285 habitants en 2019, la capitale enregistrait une baisse de 5 641 habitants en cinq ans (soit -5,6 %). Quant à la ville de Dumbéa, elle a vu le nombre de naissances augmenter au fil des années. En 2020, elle en a comptabilisé 2 198, par- PL OHVTXHOV ȴOOHV HW garçons. ZOOM LA CALÉDONIE DANS LE TOP 3 LE PALMARÈS DES PRÉNOMS /ȇLQGXVWULH HVW OȇXQ GHV SULQFLSDX[ «PHWWHXUV GH JD] ¢ H΍HW GH VHUUH au niveau mondial. des pays éméttant le plus de CO 2 pour 2020 Page 6 - Le Gratuit Nord - N l 650 - Du 15 au 21 janvier 2021

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