Le Gratuit Nord 634

C e salon virtuel est une plateforme en ligne qui permet de visiter un sa- lon de façon virtuelle comme si l’on y était physiquement. Tout comme un salon physique, ce sa- lon virtuel vise à réunir un grand nombre d’exposants et de visi- teurs autour de la formation et de l’insertion, avec un parcours visiteur simple et intuitif. Sadia Obry, enseignante en classe de CE2 et adjointe au maire de Poindimié en charge de l’ensei- gnement nous en parle. Qu’attendez-vous du SOFIP, le Sa- lon de l’orientation de la Forma- tion et de l’Insertion ? Dans un 1 er temps, une centra- lisation des informations pour pouvoir répondre aux questions GHV MHXQHV FHFL DȴQ TXȇLOV FKRL - sissent au mieux leur formation, les dispositifs d’insertion pour en- trer dans la vie professionnelle. Et dans un second temps, nous espérons une participation mas- sive à ce nouveau type de salon ! Quels sont les besoins des jeunes de province nord en termes d’orientation ? Nos jeunes ont besoin avant tout d’être informés sur ce qui est pro- posé au sein de la province Nord: OHV VS«FLDOLW«V GHV GL΍«UHQWV O\ - cées, les formations post bac, les dispositifs d’insertion, le campus de Baco... La province Nord est dotée de 3 lycées publics, ainsi que les lycées SULY«V R΍UDQW GLYHUVHV VS«FLDOL - tés. Depuis 2020, le campus de %DFR DJUDQGLW OȇR΍UH GH IRUPD - tion et d’études, dans le cadre du rééquilibrage. Cependant, pour ceux qui sou- haitent ou doivent quitter la pro- vince nord, que ce soit pour le sud ou ailleurs, nos jeunes ont EHVRLQ GH FRQQD°WUH OHV GL΍«UHQWV organismes de formation; les GL΍«UHQWV GLVSRVLWLIV RX OHV GL΍« - rentes aides proposés pour leur permettre de poursuivre leur cur- sus scolaire. Pour cela, il est essentiel qu’ils aient toutes les informations né- cessaires pour leur permettre de faire les bons choix. Comment pensez-vous que les jeunes du nord vont s’approprier ce salon ? Je pense que le SOFIP est déjà connu et qu’il est très attendu pour éviter d’avoir à se déplacer en province Sud. Cette année c’est la 12 e édition. Il a d’habitude lieu en juillet mais la crise sani- taire nous a obligé à le décaler, et nous trouvions plus judicieux de ne pas créer de rassemblement, d’où le choix de cette version on- line. Quelles solutions la province nord et en particulier Poindimié mettent elles en place pour per- mettre au plus grand nombre de participer à ce salon ? Il y a une grande communication autour de cet évènement surtout que les dates ne sont pas habi- tuelles : presse, télé, radio et les réseaux sociaux. Les établissements scolaires vont donner accès à leurs salles in- IRUPDWLTXHV HW MH IDLV FRQȴDQFH aux jeunes qui vont utiliser leurs smartphones. Le QR code sur OHV DɝFKHV OHXU SHUPHW GH VH connecter en quelques secondes. Ils sont agiles et ce sont des outils qu’ils maitrisent à 100%. Et grâce au partenariat entre la province Nord et l’OPT, la communication internet est gratuite ! Que pensez-vous de cette formule dématérialisée ? Cette solution 100% digitale est adaptée aux besoins des jeunes. On espère toucher plus demonde qu’avec un salon traditionnel. L’autre avantage c’est aussi que les parents vont pouvoir parti- ciper car ils vont avoir accès à toutes les infos. Q uel lien existe-t-il entre le garde-à-vous et la tuyauterie ? A priori au- cun. Pourtant, depuis peu, ces deux mondes ne font plus qu’un à Nouville. Pour la première fois à l’échelle nationale, un Régi- ment de service militaire adapté (RSMA) et un centre de formation (CFA) travaillent main dans la main. Douze jeunes des centres de Koné et de Koumac suivent une formation professionnelle d’installateur en sanitaires et énergies renouvelables. Après six mois de préparation à l’ar- mée dans le Nord, ces stagiaires apprennent les fondamentaux techniques de ce métier pendant encore six mois, à Nouméa. Et ce, en gardant leur statut militaire. Puis à l’issue de cette deuxième phase, ils troqueront leur treillis pour partir travailler en alter- nance en entreprise. « L’idée de ce partenariat inédit, c’est de voir comment nous pouvons unir nos IRUFHV DȴQ GH PLHX[ IRUPHU OHV jeunes, annonce Amandine Bao, directrice du CFA. Alors que le RSMA se concentre sur le savoir être et sur le comportement, la posture de ces jeunes, nous ap- portons de notre côté la technici- té, la connaissance d’un métier et tout notre réseau d’entreprises. » « Une sécurité pour l’avenir » Avec à la clé un diplôme reconnu dans un secteur qui recrute à tour de bras. De quoi mettre toutes les chances de son côté. « Au- jourd’hui, au CFA, on se retrouve avec des jeunes qui ne sont pas toujours prêts à l’alternance. Ils sont là parce qu’il y a une oppor- tunité, mais ils découvrent un métier et sont déçus ou déçoivent l’employeur, poursuit Amandine Bao . Avec le RSMA, ces stagiaires ont eu six mois pour se préparer et on peut espérer qu’ils seront plus motivés avec une vraie vo- lonté d’insertion. » Ce dont ne doute pas leur forma- teur, le caporal Vincent Raulin : « Au RSMA, ils ne ressortiraient TXȇDYHF XQH TXDOLȴFDWLRQ O¢ LOV auront un diplôme, ce qui leur donnera plus de poids sur le marché du travail. S’ils arrivent à garder leur rigueur militaire, un SDWURQ VDXUD YLWH IDLUH OD GL΍« - rence. » Parmi les futurs alternants, Sé- réna, d’Ouvéa compte sur cette « dernière chance » de décrocher un diplôme. « L’école, ce n’était pas trop ça. Je ne suis pas allée loin. J’ai déjà été au CFA dans le commerce, mais je n’avais pas trouvé d’entreprise, raconte la jeune femme de 19 ans . Là, ça me plaît et ça me motive. » Evarist Wahio, 22 ans, a quant à OXL G«FURFK« XQ EDF VFLHQWLȴTXH mais abandonné près du but en licence. « Je me suis inscrit au RSMA car je pense m’engager dans l’armée, raconte ce jeune originaire de Pouébo. Sauf que je veux une formation qui puisse me garantir un métier quand je ne serai plus militaire. Là, je vais découvrir d’autres façons d’ap- prendre grâce à l’alternance. Ce domaine m’intéresse car c’est un métier manuel. Ce diplôme, c’est une sécurité pour l’avenir. » Du 21 au 23 septembre, se tiendra le premier salon virtuel : le SOFIP. Le Salon de l’Orientation de la Formation et de l’Insertion Professionnelle en version digitale est une plateforme ouverte 24h/24h en consultation libre, avec des rencontres online de 8h à 17h. Tables rondes, forums de discussions, documents téléchargeables, vidéos de présentation, tchats en direct par visio ou messagerie… C’est une première. Le RSMA et le Centre de formation (CFA) de Nouville travaillent ensemble pour préparer ces jeunes militaires à passer un diplôme reconnu. 'HSXLV ȴQ DR½W OHV FRXUV RQW FRPPHQF« DX &)$ GH 1RXYLOOH SRXU FHV GRX]H MHXQHV EMPLOI SOFIP : CONNECTE-TOI POUR PRÉPARER TON AVENIR DU MONDE MILITAIRE AU TRAVAIL EN ALTERNANCE © Anthony Téjéro Page 12 - Le Gratuit Nord - N l 634 - Du 18 au 24 septembre 2020

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