Le Gratuit Nord 609

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Si le photovol- taïque poursuit sa percée c’est, certes, pour sa dimension éco- logique, mais surtout pour des PRWLIV ȴQDQFLHUV Le surplus d’électricité produite est racheté La technologie permet aux clients de produire de l’élec- tricité via leurs panneaux solaires. Une démarche qui constitue un investissement non négligeable. « Pour les ins- tallations les plus fréquentes, poursuit le directeur géné- ral délégué d’EEC, soit six ki- lowatts heure, il faut comp- ter autour de 1,2 à 1,3 million de francs. » Mais la mise de départ est rentabilisée en quelques années. « On peut récupérer son investissement en cinq ou six ans, estime Phi- lippe Mehrenberger, sachant que les prix de l’installation continuent de baisser et que le secteur s’est professionnali- sé, il y a dorénavant une tren- taine de sociétés contre une demi-douzaine au départ . » (QȴQ OH WDULI GH UDFKDW HVW LQ - citatif. Car, en cas de surplus produit, l’électricité repart sur le réseau. Elle est alors rache- W«H SDU ((& ¢ XQ WDULI ȴ[H (Q l’occurrence, 21 francs le ki- lowatt heure. Après les particuliers, les en- treprises s’y mettent aussi. C’est le cas à Ducos, par exemple, avec cette entre- prise qui préfère rester ano- nyme. « On est dans une urgence climatique et il faut se bouger. On a installé 80 kilowatts, ce qui nous a coû- té environ vingt millions de francs. Ça fonctionne bien. » La société s’est adjoint les services d’un bureau d’études spécialisé pour l’accompagner pendant tout le processus. Hervé Chauvin est le gérant de l’un d’entre eux, Bime. « On fournit les informations, on réalise l’étude, on fait les devis, puis on lance les marchés. » Une facture qui peut être divisée par deux Le photovoltaïque est por- teur, estime- t-il. « L’intérêt est évident. La Nouvelle-Calédonie est ensoleillée, donc c’est ren- table. Et puis, la qualité du ma- tériel s’est améliorée, même s’il faut être vigilant sur ce qui est parfois proposé. » Si l’habitat collectif privé tarde encore à suivre la tendance, chez les bailleurs sociaux, le FSH a lancé une opération pilote sur un bâtiment d’une de ses résidences de la Val- lée-des-Colons, Calédonia Est. Une expérience positive, témoigne Hugues Bernard, responsable du service patri- moine au FSH. « Outre notre volonté de s’inscrire dans une démarche de sobriété énergétique, on voulait faire baisser la facture des locataires. » Cela a été le cas, puisqu’ils ont rapidement réalisé des économies. « Cer- taines factures ont été divi- sées par deux voire par trois, d’autres ont baissé jusqu’à 3 000 francs. » Le FSH va équiper l’ensemble de la résidence. Un appel GȇR΍UHV D «W« ODQF« HW OH PDU - ché est en cours de signature. Les 78 logements devraient être couverts d’ici six mois. Le chantier représente un in- vestissement d’environ vingt millions de francs. Autre avan- tage, l’entretien n’est pas com- pliqué. « C’est facile. Il faut simple- PHQW Y«ULȴHU XQH IRLV SDU DQ VL tout fonctionne bien. » Le FSH ȴQDOLVH «JDOHPHQW XQH «WXGH sur la résidence Port Magen- ta. Cette fois, cela concerne la production d’eau chaude. « &H QȇHVW SDV OD P¬PH FRQȴ - guration de toiture ni la même orientation qu’à Calédonia Est, et il y a moins de surface, donc il faut s’adapter, mais cela re- présente déjà des économies pour les habitants. » 97 loge- PHQWV GHYUDLHQW HQ E«Q«ȴFLHU GȇLFL OD ȴQ GH OȇDQQ«H L’engouement se confirme. Particuliers, entreprises et habitats collectifs sont de plus en plus nombreux à se lancer dans l’aventure du solaire, pour des raisons environnementales mais surtout pécuniaires. Immobilier SE MULTIPLIENT SUR LES TOITS Les panneaux photovoltaïques Le Gratuit Nord - N l 609 - Du 27 mars au 2 avril 2020 - Page 15

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