Le Gratuit Nord 601

ne épidémie de den- gue de t ype 2 se propage actuellement en Polynésie française et à Wallis-et-Futuna, a indiqué le gouvernement dans un com- muniqué. Au cours des deux derniers mois, la majorité des cas de dengue dépistés en Nouvelle-Calédonie ont été importés de ces territoires (3 cas sur 6 en décembre et 4 cas sur 5 en janvier), il convient donc d’adopter des conduites de prudence. Test de dépistage gratuit Il est conseillé aux personnes qui se rendent en Polynésie française et à Wallis-et-Futu- na de se protéger des piqûres de moustiques durant leur séjour par l’application de répulsifs cutanés, le port de vêtements couvrants et l’utilisation de moustiquaires, notamment pour les bébés et les malades alités. « De re- tour de Polynésie française et de Wallis-et-Futuna, les voya- geurs doivent se protéger avec des répulsifs cutanés pendant sept jours, même en l’absence de signes cliniques, rappellent les autorités. En FDV GH ȴªYUH RX GȇDSSDULWLRQ de maux de tête, douleurs musculaires ou articulaires, plaques rouges sur le corps, ils doivent consulter rapide- ment un médecin et lui in- diquer leur séjour récent en Polynésie française ou à Wal- lis-et-Futuna. Un test de dépi- stage gratuit de la dengue sera proposé. » Par ailleurs, bien que le World Mosqui- to Program soit en cours de déploiement sur la commune de Nouméa, l’importante période de sécheresse de ces derniers mois n’a pas permis XQH GL΍XVLRQ VXɝVDQWH GHV moustiques porteurs de la bactérie Wolbachia pour ga- rantir la protection de la po- pulation de Nouméa vis-à-vis d’une épidémie de dengue. Plus de 3 900 cas en 2019 Pour rappel, 3 916 cas ont été répertoriés en 2019 et deux personnes sont décédées. La lutte passe par la destruction des gîtes larvaires en élimi- nant tout ce qui peut recueil- lir de l’eau de pluie, d’arro- sage, de stockage (récipients, HQFRPEUDQWV JRXWWLªUHV ¢ l’intérieur et aux abords de habitations. HUULªUH FHV PDULQV SHX ou prou aguerris, ce sont des hommes et des femmes disponibles de jour comme de nuit, 7j/7, en pleine tempête ou par temps calme, qui se transforment, le temps d’une mission sur le lagon, en héros anonymes. Les anges gardiens de la mer, comme ils sont surnommés. $SUªV 1RXP«D .RXPDF 7KLR et Lifou, la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) a étendu sa couverture du pays en inaugurant, la se- PDLQH GHUQLªUH OD VWDWLRQ de Boulouparis. Une nouvelle structure dotée de quatorze « bénévoles opérationnels », prêts à en- filer une combinaison et à sauter sur la Croix du Sud, l’embarcation qui leur est D΍U«W«H SRXU VDXYHJDUGHU des vies. « C’était le no man’s land avant », s’écrie Bernard Lepron. Cet ancien de la Ma- rine, aujourd’hui retraité et président de la station de %RXORXSDULV HVW ȴHU GX FKH - min parcouru. Vous êtes un élément essentiel du MRCC. Lorsqu’ils ont eu le feu vert, ces bénévoles motivés n’ont pas perdu une seconde. L’an dernier, ils ont réalisé une cinquantaine d’entraînements en condition réelle. Répéter encore et encore les gestes qui sauvent et les procédures d’urgence. Ils sont aujourd’hui prêts à rayonner de la passe de Uitoé jusqu’à Poya pour secourir pêcheurs, plaisan- ciers ou simples baigneurs. « Vous êtes un élément es- sentiel du MRCC [Centre de coordination de sauvetage maritime, NDLR] en parti- cipant à 70 % de nos inter- ventions », souligne Alix Roellinger, la directrice ad- jointe. Laurent Prévost, haut-commissaire, rappelle qu’ils interviennent au péril de leur vie, rendant hommage aux trois sauveteurs disparus dans un naufrage l’an derni- er au large des Sables-d’Ol- onne. « Ils sont allés jusqu’au bout de leur engagement. On compte sur vous désormais. Longue vie à la station de Boulouparis ! ». Peu avant, 5RJHU 7K«YHGLQ SU«VLGHQW GH l’aire Xaracùù, a promis de « faire passer le message dans toutes les tribus ». « On compte sur vous » Les sauveteurs de Bou- louparis ne risquent pas de s’ennuyer. Au large de la commune, la baie de Saint-Vincent est « de plus en plus fréquentée ». « Les îlots de l’agglomération étant saturés. La baie est protégée, c’est poissonneux, les îlots VRQW PDJQLȴTXHV », souligne Pascal Vittori, le « patron titu- laire » de la station. Ces vig- iles de la mer, qui s’entraî- nent plus de huit heures par semaine, savent bien que leur engagement nécessite de mettre sa vie de famille, et parfois professionnelle, de côté. « Il ne faut jamais ou- blier, la mer est un espace dangereux. Et comme dirait l’autre, c’est la mer qui pren l’homme, pas l’inverse. » Sauver des vies ne se fait pa sans argent (si le secour aux personnes est gratuit, l’assistance aux navires es payante). Les frais sont quo tidiens ou presque. La statio de Boulouparis loue, par ex emple, la place à la marina plus de 400 000 francs pa an sans compter les frais d’entretien et de gasoil lor des missions ou des exer cices. Aujourd’hui plus qu jamais, la SNSM de Nouvelle- Calédonie a besoin de vous. ACTUS La Calédonie est en alerte en cette période de vacances scolaires, pendant laquelle beaucoup de Calédoniens voyagent dans la région. La Polynésie et Wallis-et-Futuna sont sévèrement touchés par le virus. La Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) étend sa couverture du pays. Après Nouméa, Koumac, Thio et Lifou, c’est à Boulouparis qu’une station vient d’être créée. Dengue : appel à la vigilance Boulouparis a ses sauveteurs en mer /D V«FKHUHVVH D HPS¬FK« XQH GL΍XVLRQ VXɝVDQWH GH PRXVWLTXHV SRUWHXUV GH OD EDFW«ULH :ROEDFKLD SRXU JDUDQWLU OD SURWHFWLRQ GH OD SRSXODWLRQ /D VWDWLRQ FRPSWH XQH YLQJWDLQH GH E«Q«YROHV GRQW TXDWRU]H VRQW SU¬WV ¢ LQWHUYHQLU HQ PLVVLRQ © Archives LNC l

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