Le Gratuit Nord 588

’objectif de cette cin- quième édition est double : mieux former les météo- URORJXHV GH OD U«JLRQ HW G«ȴQLU les tendances climatiques pour la saison 2019-2020. « Pendant trois jours, à l’ini- tiative des climatologues co- réens, les météorologues du SDFLȴTXH 6XG HW GH 0LFURQ«VLH ont d’abord été formés et ont eu une remise à niveau sur l’utilisation des outils et des données pour établir les pré- visions saisonnières. Ces infor- mations sont d’abord destinées DX[ G«FLGHXUV DȴQ GH SRXYRLU anticiper, explique Alexandre 3HOWLHU GH 0«W«R )UDQFH 1& Il s’agit notamment de donner la tendance en termes de pré- cipitations pour le trimestre à venir, à savoir si elles seront inférieures, supérieures ou conformes aux normales. « C’est particulièrement impor- WDQW SRXU OHV SD\V GX 3DFLȴTXH où la ressource en eau potable et destinée aux cultures est dif- ȴFLOH ¢ VWRFNHU &HOD DLGH DLQVL les gouvernements à prendre des mesures si besoin pour que les populations soient moins vulnérables aux aléas clima- tiques. » L’accent mis sur l’agriculture Durant les ateliers, qui se sont terminés en fin de semaine dernière, l’accent a été mis notamment sur l’agriculture DȴQ GȇDGDSWHU OHV VHUYLFHV FOL - matiques de chaque pays aux enjeux de ce secteur. Les conclusions sur les grandes tendances météo pour les mois à venir devraient quant à elles être connues prochainement. « Actuellement, ce sont les grands pays notamment d’Eu- rope, les États-Unis ou encore l’Australie qui ont les moyens de développer des prévisions à l’échelle mondiale. Le but, c’est donc de nous reposer sur ces données mondiales pour établir des prévisions régionales et locales, poursuit le météorologue . Le but est donc de parvenir à une pré- vision consensuelle tant su les précipitations, que sur le températures et sur l’activit cyclonique, au moins pour c trimestre, voire pour toute l saison. » L’offre d’emploi était légale. Les conditions de leur venue sur le territoire conformes à la réglementation. La suite l’est beaucoup moins. Une IRLV OH SLHG SRV« HQ 1RXYHOOH Calédonie, le quotidien de ces masseuses thaïlandaises s’apparentait à de l’esclavage moderne. D’après nos infor- mations, la responsable d’un salon de massage situé dans OH FHQWUH YLOOH GH 1RXP«D HVW au centre d’une enquête me- née par la direction de la po- lice aux frontières pour travail dissimulé, dépassement de la durée quotidienne maximale de travail et rémunération infé- rieure au salaire minimum. Le récit de ces jeunes femmes sur leur quotidien fait froid dans le dos. Ces personnes venues d’Asie étaient recrutées pour une année en contrat à durée déterminée. « Limite de la séquestration » D’abord, elles se voyaient confisquer leurs passeports, leurs titres et leurs cartes de séjour par la responsable du VDORQ 6DQV SDVVHSRUW QL GR - cument d’identité, impossible d’ouvrir un compte en banque. Le maigre salaire qu’elles ga- gnaient était reversé par la pro- priétaire du centre à l’occasion de ses voyages en Thaïlande. Cette dernière leur créditait l’argent sur des comptes ban- caires thaïlandais. Pire, les vic- times ne touchaient même pas le premier et le dernier salaire qui servaient à leur payer le ELOOHW GȇDYLRQ HQWUH %DQJNRN HW La Tontouta. Pour couronner le tout, les victimes n’avaient pas GH ȴFKH GH VDODLUH HW VLJQDLHQW un contrat de travail en fran- çais et non en thaï - ce qui est interdit par la loi. Par ailleurs, les enquêteurs de la police aux frontières ont découvert que ces masseuses étaient logées dans un minuscule apparte- ment de la capitale dans des conditions indignes. « Elles étaient enfermées à la limite de la séquestration », révèle cette même source. Ces mas- seuses, « esclaves modernes » d’une patronne « sans scrupule et sans état d’âme », étaient ex- ploitées plus de douze heures quotidiennement, six jours sur sept pour des séances de mas- sage, de relaxation et de bien- être. Le dimanche, ces jeunes femmes en situation de grande précarité étaient obligées de travailler pour des séances supplémentaires ou de faire la lessive. Les investigations des fonction- naires de police auraient été perçues comme une libération pour ces Thaïlandaises. L’en- quête a écarté tout soupçon de proxénétisme. « Il ne faut pa jeter l’opprobre sur les salon GH PDVVDJH 1RXV OHV VXLYRQ de près, nous les contrôlon régulièrement pour éviter le abus et les dérives } DɝUPH t-on du côté de la police aux frontières. La Nouvelle-Calédonie accueille l’événement pour la première fois. Durant toute la semaine, le Forum de prévision saisonnière des îles du Pacifique réunit une soixantaine d’experts internationaux à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) de Nouméa. La patronne d’un salon de massage de Nouméa est soupçonnée d’avoir employé dans des conditions indignes plusieurs femmes qu’elles faisaient venir de Thaïlande. Privées de passeport, elles travaillaient sans relâche. Une enquête est en cours. EMPLOI LES MÉTÉOROLOGUES du Pacifique réunis à Nouméa Des masseuses thaïlandaises surexploitées /HV SDVVHSRUWV GHV PDVVHXVHV «WDLHQW FRQȴVTX«V ¢ OHXU DUULY«H LFL 'HV P«W«RURORJXHV HW GHV H[SHUWV GH OD SOXSDUW GHV SD\V GX 3DFLȴTXH 6XG HW GH 0LFURQ«VLH RQW SODQFK« VXU OD VDLVRQ ¢ YHQLU © DR © Anthony Tejero l

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